Six ans plus tard, la Coupe fait toujours rêver Colombier

Demain à 14h30, le FC Colombier se replongera dans l'ambiance particulière d'un gros match de Coupe de Suisse. Et tentera de faire trébucher Yverdon, près de six ans après un autre grand voisin... Neuchâtel Xamax. En ce week-end de Coupe de Suisse, le FC Colombier se retrouve - avec Binningen, qui reçoit Bâle - dans la peau du fameux petit Poucet. Face à lui, non pas un «ogre» de Super League, mais un plus petit «monstre», de Challenge League, Yverdon.

21 oct. 2007, 12:00

Face à l'équipe de Didi Andrey, Pascal Bassi rêve tout d'abord que son équipe fasse bonne figure. Afin de serrer les rangs, un petit programme spécial a été concocté. Quel sera le menu du week-end? «Nous avons prévu un entraînement samedi après-midi», dévoile Pascal Bassi. «Après cette séance, nous aurons un souper commun. Puis le dimanche, en fin de matinée, nous nous remettrons à table!» Avant le seizième de finale, dont le coup d'envoi a été fixé à 14h30.

Comment les joueurs vont-ils aborder cette rencontre? «Je les sens bien», raconte le président, Edio Calani. «L'équipe a connu un petit creux avec la défaite contre Marin, mais depuis, elle a relevé la tête. Nous abordons ce match dans un bon état d'esprit, pour faire une belle fête.»

D'être qualifié pour les 16es de finale, ce n'est que du bonus en somme. «Bien sûr, il y aura la presse, peut-être la télévision», réplique Pascal Bassi. «C'est bien pour les joueurs, le comité, les spectateurs, pour tout le monde!»

«Cette aventure tombe au bon moment», relance Edio Calani. «Après quelques saisons difficiles, avec deux relégations, la Coupe de Suisse nous fait du bien.»

En face, Yverdon est quand même une belle équipe. Des joueurs comme Leandro, Biscotte, Meoli ou Marazzi ont déjà tâté de la LNA ou de la Super League. Mais toute favorite qu'elle est, la formation du Nord vaudois ne semble pas prendre son opposant de haut. «Je sais que Didi Andrey s'est renseigné sur nous», explique Pascal Bassi.

Evidemment, tant le président que l'entraîneur auraient préféré affronter Neuchâtel Xamax. «D'après ce que m'a dit le président Cornu, il devrait y avoir entre 100 et 200 Vaudois», explique Edio Calani. «J'espérais un peu plus. Si les Neuchâtelois se mobilisent un tout petit peu et qu'il y a 500 spectateurs, nous serons contents.»

Côté infrastructures, une cantine supplémentaire sera dressée. Rien de plus. Ce n'est quand même pas Xamax, Sion ou Bâle...

Colombier a-t-il les moyens de rejouer un huitième de finale de Coupe de Suisse (lire ci-contre)? «Des joueurs au comité, en englobant tout l'entourage, le FC Colombier est redevenu un club sain», se plaît à relever Edio Calani. «Qui sait? Avec un bon groupe et un bon entraîneur, qui plus est un motivateur hors pair, on peut obtenir de bons résultats! Mais la priorité du club reste la promotion en deuxième ligue interrégionale.»

Pascal Bassi, lui, ne se voile pas la face. «C'est vrai que nos chances sont minimes. Mais elles ne sont pas inexistantes!» Histoire de ne pas mettre un point final au conte de fées? / FTR