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Si Emilie Boiron rêvait plus fort, Led Zeppelin jouerait peut-être à Neuchâtel

19 août 2010, 11:02

Il s'en est fallu d'un cheveu pour que vous lisiez dans cet Air du temps l'histoire d'Emilie Boiron faisant des tours de vélo géant sur la place Pury. J'aurais ensuite déploré qu'aujourd'hui, seules des starlettes soient invitées à animer la place alors que dans les années 1970, selon un de mes collègues fin connaisseur de l'histoire du rock, un groupe tel que Led Zeppelin s'y était produit.

C'est ce que je comptais fermement écrire jusqu'à ce que mon réveil sonne. J'ai alors dû me rendre à la triste évidence: le sublime Jimmy Page et ses sbires chevelus n'ont jamais foulé les pavés neuchâtelois ailleurs que dans mes rêves. Maigre consolation, l'ex-miss Suisse romande, elle, sera bel et bien à la place Pury samedi. Non pour faire de la bicyclette surdimensionnée mais pour plaider la cause des chats SDF.

Pourtant, Emilie Boiron et moi avons au moins un point commun. En 2005, elle aussi avait fait un rêve auquel elle voulait croire: elle était engagée comme James Bond girl. Sauf qu'elle ne s'était jamais réveillée. Elle avait raconté son histoire à la presse, qui s'était empressée de la relayer. Avant de se rendre compte que la directrice du casting de «Casino Royale» n'avait jamais entendu parler de la Genevoise.

Samedi, j'irai parler à Emilie Boiron. Je lui demanderai de rêver très fort, elle aussi, des rockers anglais. Peut-être que si nous nous y mettons à deux, les notes distordues de «Kashmir» s'élèveront un jour de la place Pury.

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