Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Sentiment de sécurité très élevé dans le canton de Neuchâtel

La population neuchâteloise est confiante dans sa police mais est de plus en plus inquiète par rapport à la cybercriminalité. Ce sont les points principaux ressortis d'une étude de l'Université de Lausanne dans le canton.

03 févr. 2020, 14:28
La police va marquer une présence visible.

Le sentiment de sécurité est élevé dans le canton de Neuchâtel. La population neuchâteloise, confiante dans sa police, est toutefois de plus en plus inquiète par rapport à la cybercriminalité, selon une étude de l’Université de Lausanne.

«Neuf personnes sur dix se disent satisfaites de la sécurité dans le canton de Neuchâtel», a déclaré lundi Alain Ribaux, conseiller d’Etat. «On a la chance de vivre dans un canton qui a vécu deux années – soit 2018 et 2019 – sans meurtre», a ajouté le chef de la justice, de la sécurité et de la culture.

A lire aussi : Sécurité: l’armée doit faire plus pour protéger la Suisse contre les hackers

Le sondage, effectué par l’Ecole des sciences criminelles de l’Université de Lausanne, a été envoyé à 12’000 résidents du canton de Neuchâtel. Un échantillon représentatif de 2167 personnes y a répondu en ligne.

«C’est une initiative neuchâteloise. Avec la création de la police unique dans le canton, on a voulu savoir si cette consolidation correspond aux attentes de la population», a expliqué Alain Ribaux. L’enquête a coûté environ 40’000 francs.

«On voulait avoir un autre éclairage de la perception du sentiment de sécurité de la population qui n’est pas forcément lié à l’analyse criminelle», a ajouté Pascal Lüthi, commandant de la Police neuchâteloise.

Conduite dangereuse

Dans l’espace physique, l’étude montre que la conduite dangereuse des véhicules est la situation anxiogène la plus souvent mentionnée par les Neuchâtelois. Elle inquiète 24% des répondants, suivie par le vol de vélos (22%) et le cambriolage de domicile (18%).

Selon le genre et l’âge, les situations sont craintes de façon différente. Les jeunes de 16 à 24 ans sont 11% à craindre les agressions à caractère sexuel, contre 5% en moyenne.

Les espaces sont aussi plus anxiogènes la nuit. Dans le détail, 43% des Neuchâteloises – mais 30% des hommes – disent ne pas se sentir en sécurité dans les gares la nuit.

Pour répondre à ces attentes, la police va marquer une présence visible dans les gares, et plus particulièrement à La Chaux-de-Fonds, où l’insécurité était la plus forte. Elle va aussi accroître les actions préventives et répressives dans les villages des Montagnes neuchâteloises où la conduite dangereuse a été mise en exergue et améliorer son accueil global (physique, numérique et téléphonique).

L’enquête a dévoilé que se faire voler sur Internet, soit par l’usage d’une carte bancaire, soit par une escroquerie en ligne, inquiète 50% des répondants. Si la confiance envers la Police neuchâteloise est très élevée, les sceptiques (22%) restent assez nombreux quand il s’agit de résoudre les problèmes de criminalité sur Internet.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias