Julien Perrot a fondé «La Salamandre» en 1983, alors qu’il avait 11 ans. 35 ans plus tard, le magazine naturaliste «résiste toujours envers et contre tout». Après avoir traversé des eaux troubles il y a cinq ans, l’éditeur neuchâtelois – «indépendant et sans but lucratif» – a retrouvé un rythme de croisière et mise de plus en plus sur l’édition de livres et la production de films. Rencontre avec le fondateur, toujours fidèle à son credo: parler de la nature toute proche, de ses merveilles et des dangers qui la guettent. «Ce message est resté le même et il est d’autant plus urgent et nécessaire aujourd’hui.»
Un quotidien entre Neuchâtel et Toulouse
«Aujourd’hui, ça tourne. Nous ne sommes pas comme il y a quelques années à nous demander comment payer les salaires dans trois mois», explique Julien Perrot. Fort de 65’000 abonnés à ses trois magazines, l’éditeur neuchâtelois a retrouvé...