Hormis un petit passage à vide au début du second tour, les favoris du championnat ont fait preuve d'une grande maîtrise et d'une écrasante suprématie. Troisième meilleure défense du championnat, Saint-Imier est aussi - et surtout - l'attaque la plus prolifique avec 72 buts en 21 rencontres. Les statistiques parlent d'elles-mêmes. «Effectivement, nos attaquants ont fait un énorme travail cette année. Deux de nos gars sont en tête du classement des buteurs. Mais il ne faut pas oublier que c'est toute l'équipe qui a réalisé un gigantesque travail», note Loris Franzoso.
«Notre point fort, cette année, a été la qualité de notre contingent. Par rapport à d'autres formations, nous avons pu compter sur un effectif nombreux et de qualité. Il y avait une concurrence très saine aux entraînements, ce qui a poussé chaque joueur à donner le meilleur de lui-même», ajoute-t-il.
Le succès à peine savouré, les dirigeants s'attellent déjà à préparer la saison prochaine. Tout en gardant l'ossature qui a mené Saint-Imier à la promotion, ils savent que deux ou trois renforts de qualité sont nécessaires pour être compétitifs. Ils n'entendent pas faire l'ascenseur. Au contraire. «Nous sommes sur la piste de deux ou trois joueurs ayant l'expérience et la qualité pour évoluer dans la ligue supérieure. Toutefois, nous n'allons pas révolutionner le groupe. La fierté du club, c'est de pouvoir former une équipe avec des joueurs de la région», commente Philippe Roulin, le président imérien.
Les joueurs, eux, sont encore en pleine euphorie. Cette dernière n'est d'ailleurs pas près de retomber et devrait même perdurer jusqu'à samedi, à l'occasion du dernier match de la saison face à Audax-Friùl. Devant leur public, les champions espèrent célébrer leur titre par une victoire.
La finale de la Coupe neuchâteloise - demain à 19h à la Maladière, à Neuchâtel - s'annonce passionnante et indécise. Lusitanos et Serrières II, qui ont fait de la Coupe leur principal objectif de la saison, devraient offrir un spectacle haut en couleur. Ce sera en tout cas une belle opposition de style, entre une formation neuchâteloise privilégiant le jeu physique et une équipe lusitanienne connue pour son jeu technique et tourné vers l'avant.
Une victoire permettrait également à Lusitanos de redorer son blason après les déboires administratifs de ces derniers temps. Une chose est sûre: la rencontre de demain à la Maladière tient déjà toutes ses promesses. / LME