Les vert’libéraux ont-ils eu raison d’appeler à voter pour le Vert Roby Tschopp pour le second tour de l’élection au Conseil d’Etat le 9 mai prochain? «Pas du tout, ils auraient dû laisser la liberté de vote», indique Raphaël Grandjean. L’entrepreneur neuchâtelois a fondé en 2012 la section cantonale du parti vert’libéral, l’a présidé durant trois ans et a siégé au Grand Conseil de 2013 à 2015. Interview.
Vous avez quitté la vie politique en 2015. Pourquoi sortir aujourd’hui de votre réserve?
Depuis mon départ de la présidence du parti et de mon mandat de député pour des raisons de santé il y a six ans, je suis resté membre des vert’libéraux mais je n’ai pas voulu m’immiscer dans la vie du parti. J’ai toujours voulu laisser mes successeurs poursuivre leur propre parcours et je me suis concentré sur mes activités d’entrepreneur. Mais aujourd’hui, avec le soutien apporté par mon...