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«Que s'ouvre l'horizon»

09 oct. 2010, 12:23

Un matin, un appel lui annonce que la mort de sa mère est proche. Il rejoint donc le pays de son enfance, petit village de l'Allemagne profonde, retrouvant pendant l'agonie de celle qui lui a donné le jour un paysage enfoui au fond de sa mémoire… Durant les années de vie forcée dans une sorte de no man's land, sa mère, ennemie, marquait le temps et l'espace. S'il a pu partir, c'est au prix d'une déchirure dont la cicatrice ne le quitte plus, et qu'il doit porter maintenant pour toujours en lui, sachant que la tombe de sa mère enfouira des reproches constants. Pays de profondes lourdeurs, dans lequel se meuvent les personnages enlisés dans des destins limités; quelques arpents, fermés au-delà de l'église, du cimetière et de l'auberge, sous un ciel bas, triste et morbide. Horizon barré plutôt qu'ouverture sur des espoirs et des joies. Avec, pour seuls chants, celui des pèlerinages dévots ou la musique de la fanfare à la radio. Roman sombre, au succès immense à sa parution en Allemagne, d'un romancier, philosophe et musicologue. Une plongée dans l'Allemagne rurale comme dans un film de Haneke.

«Que s'ouvre l'horizon»
Karl-Heinz Ott
Phébus
171 pages

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