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Quand Neuchâtel usait de la torture

Avec ses «capsules criminelles», l’historien Karim Boukhris s’appuie sur les documents de la justice criminelle neuchâteloise au 19e siècle pour écrire des récits basés sur des faits réels. Il en fait la lecture publique au bar Le Vostok à La Chaux-de-Fonds depuis fin novembre.

23 févr. 2020, 15:00
«J’avais commencé ma thèse de doctorat sur la justice criminelle dans le canton au début du 19e siècle. J’ai dépouillé plus de 2000 affaires. J’y puise mes histoires», confie Karim Boukhris.

Le saviez-vous? Le roi de Prusse a obligé le Conseil d’Etat neuchâtelois à abolir l’usage de la torture en 1815. Karim Boukhris le rappelle dans une de ses «Capsules criminelles». Ce samedi, le bar Le Vostok à La Chaux-de-Fonds accueille l’historien pour la cinquième fois. Depuis fin novembre, celui-ci y fait la lecture de textes qu’il a écrits sur la base de documents de la justice criminelle neuchâtelois du 19e siècle.

«J’avais commencé ma thèse de doctorat sur la justice criminelle dans le canton au début du 19e siècle. J’ai dépouillé plus de 2000 affaires. J’y puise mes histoires», confie Karim Boukhris. «Les faits sont réels. Je n’invente rien. Par contre, je crée des scènes pour les mettre en situation, sans plus.» Si l’historien n’a pas pu achever sa thèse à l’Université de Neuchâtel – la matière s’est avérée beaucoup trop conséquente –, le public profite aujourd’hui de ses recherches....

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