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Quand les parents sont contraints de se tourner vers l'école privée

Des parents d’élèves à haut potentiel, ou "HP", se voient obligés de scolariser leurs enfants dans une école privée à Yverdon, faute de solution trouvée avec l’école neuchâteloise.

11 nov. 2016, 15:09
/ Màj. le 12 nov. 2016 à 07:00
Entre 3 et 5% de la population est considérée comme HP, c’est-à-dire présentant un quotient intellectuel supérieur à 130. Pourtant, près de 30% de ces élèves sont en échec scolaire.

Débourser des milliers de francs pour placer son enfant dans une école privée, est-ce toujours un choix élitiste? Pas vraiment. "Nous n’avons pas d’autre solution que de payer 1050 francs par mois si nous voulons que notre enfant reprenne le chemin de l’école. Et ces montants ne sont pas déductibles des impôts", déplore une maman de Bevaix. 

Elle a été contrainte de scolariser son fils dans une école privée d’Yverdon, après deux ans de calvaire au sein de l’école publique neuchâteloise. "Malgré ses bonnes notes, mon fils ne voulait plus aller à l’école et a commencé à souffrir d’angoisses. En 9e année, ça a été le grand clash, sa phobie scolaire s’est amplifiée. Nous avons rencontré plusieurs fois la direction scolaire et après chaque rencontre, nous sortions extrêmement culpabilisés, comme si on n’en faisait pas assez ou qu’il s’agissait de caprices."

Le verdict tombe:l’enfant est angoissé. De plus, il est diagnostiqué "HP", abréviation qui qualifie les individus «à haut potentiel intellectuel». Comme elle, une dizaine de familles neuchâteloises désemparées ont été contraintes de placer leur enfant "HP" à Yverdon.

Quelles sont les limites du système scolaire public neuchâtelois? 

Témoignages et réactions ce samedi dans L'Express et L'Impartial.

 

 

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