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Quand l'Uni drague

Près de 700 lycéens étaient invités hier à découvrir facultés et filières d'études. Une journée riche en événements Près de 700 lycéens et gymnasiens ont arpenté hier les couloirs de l'Université de Neuchâtel, qui avait mis sur pied sa traditionnelle journée d'information. C'est dans une ambiance bon enfant que les facultés ont mis en valeur leurs filières - toutes selon le système de Bologne -, faisant souvent preuve d'originalité. Un procès fictif était ainsi organisé en droit, alors que la faculté des sciences proposait des visites de ses laboratoires.

02 févr. 2006, 12:00

Quant à la plus grande des facultés, celles des lettres (1500 étudiants sur les 3500 que compte l'Université), elle s'est présentée par divers stands d'information où déambulaient jeunes gens et jeunes filles, pour la plupart plus ou moins fixés sur leur futur cursus. Bastien, lycéen, a déjà choisi: ce sera histoire et géographie... Aude se tâte encore: «J'aimerais faire de l'histoire de l'art, mais j'hésite encore, parce que je ne sais pas s'il y aura beaucoup de débouchés plus tard», note la lycéenne neuchâteloise. «Si tu ne penses qu'aux débouchés, tu ferais mieux d'aller en siences éco», lui glisse sa copine en riant.

Un vrai-faux procès

La preuve: deux personnalités du monde économique, le patron horloger Claude-Daniel Proellochs et le chef de la task force PME au Seco Philippe Jeanneret, ont apporté leur témoignage d'anciens étudiants à Neuchâtel.

En droit, les lycéens ont été plongés davantage encore dans le vif du sujet: forum de discussion, analyse d'un dossier pénal, démonstration de recherches juridiques sur internet et simulation de procès avec le procureur général de la République «himself» et la présidente du Tribunal de district de Neuchâtel.

Le tout avec café, rafraîchissement et copieux buffet de midi, toutes facultés confondues. De quoi faire oublier les sacrifices financiers qui seront demandés ces prochains mois à l'Université. Soucis qui échappent très largement aux futurs étudiants, tout comme les tensions qui ont pu surgir à l'interne, notamment lors du dernier dies academicus. «Non, on n'en a pas entendu parler», répond encore Bastien. Qui se dit content d'entrer, cet automne, dans la plus petite Université de Suisse:«C'est plutôt bien, la petite taille, non? On ne dit pas small is beautiful?» /FRK

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