Les skieurs alpins du Giron jurassien (GJ) ont découvert les effets positifs du coronavirus. Si, si, ceux-ci existent, n’ayons pas peur des mots. «Cette année, il était très intéressant pour eux et tout à fait profitable de s’entraîner comme d’habitude à Zermatt», lance Jérôme Ducommun, le chef alpin de cette structure dédiée aux jeunes talents du Jura bernois et des cantons du Jura et de Neuchâtel.
Pourquoi? Faites le compte: seulement deux glaciers ouverts en Suisse, avec celui de Saas-Fee, et des professionnels se retrouvant dans l’impossibilité d’aller s’entraîner comme chaque été soit en Amérique du Sud, soit en Nouvelle-Zélande. Pas besoin d’être un génie pour comprendre que les douze membres du GJ spécialistes des pentes enneigées – qui ont tous moins de 16 ans – ont côtoyé de...