Le coronavirus a frappé de plein fouet des acteurs culturels neuchâtelois déjà en difficulté. La manière avec laquelle l’Etat s’apprête à les soutenir n’est, selon les premiers échos, pas jugée suffisante.
Des voix s’expriment depuis longtemps pour muscler la loi cantonale sur l’encouragement des activités culturelles, qui date de 1991. Après une première révision avortée il y a quinze ans, le projet actuel est notamment issu d’une démarche participative lancée en 2017.
Le Conseil d’Etat s’en tient à une loi-cadre. Mais il précise qu’elle se veut «porteuse d’une vision ambitieuse qui puisse servir de base aux futures politiques culturelles de l’Etat.» Parmi ceux qui sont appelés à dire ce qu’ils en pensent d’ici au 4 août figure la Fédération neuchâteloise des actrices et acteurs culturels (Fnaac). Elle se prononcera en assemblée le 27 mai.
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