Le niveau du débat sur le RER n'a pas volé bien haut, hier lors de la session du Grand Conseil. Il ne s'agissait pas d'un dérapage mais bien de la volonté du groupe socialiste de répondre du tac au tac aux assertions formulées dans l'interpellation des PLR Philippe Bauer, Yvan Botteron et Philippe Haeberli, et de l'UDC Raymond Clottu, intitulée "Neuchâtel, démocratie en danger?". En vrac, ils reprochent au Conseil d'Etat: son attitude dans le dossier CJ - Yvan Botteron, une tentative de museler les opposants dans leur droit de fournir un texte pour le "Vot'Info", d'avoir dépensé des sommes importantes en propagande et de pratiquer la désinformation.
Partagé entre ahurissement et incompréhension, le président du gouvernement, Philippe Gnaegi a posément rétorqué aux arguments, même s'il n'a pas répliqué lorsque Raymond Clottu a évoqué le mail d'excuses du Conseil d'Etat après l'intervention (apparemment déplacée) de la chancellerie à propos du...