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Pierre-André Schürmann pour un bis

Orphelin de Jean-Michel Aeby, Xamax a été surclassé à Bâle (4-1). Plus que pressenti pour reprendre le flambeau dès demain matin, Pierre-André Schürmann aura du travail plein les bras.

30 août 2010, 08:59

La page Jean-Michel Aeby tournée, le bref intermède de Radu Nunweiler terminé, l'homme choisi par le président Sylvio Bernasconi pour colmater le navire xamaxien qui prend l'eau de toute part, est, presque certainement, Pierre-André Schürmann.

Le directeur sportif Paolo Urfer l'a clairement laissé entendre samedi au Parc Saint-Jacques après la lourde (et pleinement méritée, lire ci-dessous), défaite xamaxienne 4-1. Hier, il était encore plus affirmatif: «Il manque juste l'officialisation.» Celle-ci devrait tomber aujourd'hui, au retour du président, en déplacement ce week-end. Le technicien valaisan devrait diriger son premier entraînement demain matin.

Premier? Pas vraiment. Il s'agit bien entendu d'un retour, l'ancien sélectionneur de la Suisse M21 ayant déjà été à la tête de Xamax durant les trente premières journées de la saison passée. «Pierre-André Schürmann a démontré qu'il est un entraîneur de grande qualité. Puis, il y a eu une phase du championnat qui ne lui permettait plus de s'exprimer», rappelle Paolo Urfer.

En chiffres, Pierre-André Schürmann a vécu une saison en deux phases distinctes. Un début en fanfare, avec 24 points lors des 12 premiers matches, agrémenté d'une série de cinq victoires entre la 8e et la 12e journée. Puis, la descente aux enfers: 9 points de la 13e à la 30e journée (soit 18 rencontres) avec cinq défaites de rang pour conclure.

Les raisons financières expliquent donc en premier lieu ce retour. Au bénéfice d'un contrat jusqu'en juin 2012, Pierre-André Schürmann est toujours un salarié du club. Et le président Bernasconi a répété à plusieurs reprises qu'il ne voulait pas assumer de dépenses supplémentaires.

A entendre le directeur sportif, pourtant, le facteur économique n'est pas le seul à avoir poussé le club à renouer avec l'ancien coach. «Pierre-André connaît bien les joueurs, c'est un avantage indéniable. Il a toujours suivi l'équipe. Même pour ce qui est des transferts, comme ceux de Paito et de Gelabert, on en avait déjà discuté avec lui au printemps.»

Les joueurs, eux, savent ce qu'ils doivent faire. «On n'a pas à commenter les choix du club», lâche le capitaine Raphaël Nuzzolo. «Si c'est bien Pierre-André Schürmann le nouvel entraîneur, on se connaît. Il nous aidera à repartir sur des bonnes bases.» Pour Bastien Geiger également, l'essentiel est ailleurs. «Nous subissons les changements. Peu importe le nom du coach. Il faut que tous ensemble nous cherchions quelque chose de nouveau pour nous sortir de cette situation. Nous avons deux semaines pour y parvenir.»

Cette fois, la pause de l'équipe nationale - qui avait été néfaste à Xamax la saison passée (elle était tombée après la 12e journée et le succès 4-2 contre Saint-Gall dans un stade plein) - «pourrait nous servir», reconnaît Paolo Urfer. «Nous devrions récupérer nos blessés (réd: Gelabert, Paito, Bedenik, Page) et pourrons travailler sur la confiance pour préparer au mieux le prochain match, capital.» Dans quinze jours, en effet, Xamax reçoit le dernier, Saint-Gall. Tout autre résultat que la victoire enfoncerait encore davantage le club dans la crise. /ESA

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