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Pétition: 2300 signatures pour une meilleure inclusion à l’école

Le Syndicat des services publics a déposé ce mercredi une pétition munie de 2293 paraphes en faveur d’une inclusion scolaire «réaliste, réfléchie et dotée de moyens».

31 mars 2021, 14:43
Pour le syndicat, il est nécessaire de renforcer l'enseignement spécialisé dans les écoles neuchâteloises (ici le collègue Numa-Droz à La Chaux-de-Fonds).

Le Syndicat des services publics (SSP) a récolté 2293 signatures dans le canton de Neuchâtel pour demander une inclusion scolaire «réaliste, réfléchie et dotée de moyens». Le document a été déposé ce mercredi auprès des autorités cantonales au Château de Neuchâtel.

La récolte des signatures de la pétition du SSP-Région Neuchâtel «Pour une inclusion scolaire réaliste, réfléchie et dotée de moyens» s’est déroulée en deux mois et demi à peine. Elle est intervenue dans le contexte de la crise sanitaire, alors qu’il était pratiquement impossible de l’organiser comme d’habitude.

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«Ce succès démontre combien les enseignants des classes spécialisées (FS) ou de terminales (TE), mais aussi des classes régulières (FR) ainsi que des élèves des classes spécialisées, des professionnels en contact avec les jeunes en difficulté et des parents d’élèves, s’inquiètent de la disparition d’un grand nombre de classes d’enseignement spécialisé», selon le communiqué.

Rôle fondamental

Celles-ci jouent un rôle «fondamental» pour les élèves en décrochage. Le syndicat ne s’oppose pas au principe d’intégration défendue par le canton de Neuchâtel, «pour autant que le bien-être et les capacités des élèves soient systématiquement respectés», mais il défend une vision de l’inclusion beaucoup plus large.

C’est pourquoi le SSP considère comme nécessaire de maintenir et de renforcer l’enseignement spécialisé qui permet aux jeunes en grande difficulté de trouver un rythme adapté à leurs besoins. Les classes FS ou TE, aux effectifs réduits, constituent déjà une forme d‘intégration scolaire dans l’école ordinaire pour ces élèves.

Stabiliser le système

Le SSP s’oppose ainsi «catégoriquement» au projet du Département de l’éducation et de la famille (DEF) qui vise à diminuer de manière linéaire le nombre d’élèves en classe FS. Et ce sans tenir compte des différences socio-économiques et socio-culturelles entre les régions du canton.

Selon le syndicat, le Conseil d’Etat veut aligner l’école neuchâteloise sur les moyennes des autres cantons qui présentent des organisations scolaires et des réalités socio-économiques très différentes. Le SSP plaide encore pour une stabilisation et une amélioration du système actuel, alors que nombre de réformes ont été menées récemment.

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