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Perdre un bébé prématurément, une douleur taboue

Vivre une fausse couche, perdre un bébé précocement, rencontrer des difficultés pour concevoir un enfant: ces situations douloureuses sont encore taboues dans notre société. Pour aider les couples en souffrance, un groupe de parole vient d’être créé à Neuchâtel.

09 sept. 2020, 18:30
Les fondatrices de Notre petite parenthèse. De gauche à droite: Christelle Jacot, Marie Rosset et Céline Moulin. Manquent Loïse Dubois et Gwenaëlle Furlong.

«Ce qui nous réunit, c’est que nous avons toutes vécu le deuil périnatal. Et nous avons toutes souffert de ne pas avoir reçu de soutien en sortant de l’hôpital», témoignent trois des cinq animatrices de Notre petite parenthèse. «Après l’annonce du décès de mon fils, j’ai dû accoucher de mon enfant dans une salle d’accouchement normale, où rien n’est mis en place pour accompagner des parents en détresse», raconte Céline Moulin.

Confrontées à la perte de leur(s) bébé(s) durant la grossesse ou à la naissance, cinq femmes ont créé début janvier des groupes de parole dans le canton de Neuchâtel pour soutenir les personnes ayant vécu un traumatisme similaire.

Parcours d’infertilité difficiles

Cet espace offre aux participants une aide et une écoute active et bienveillante, et leur permet de partager leur vécu. Le groupe s’adresse aux femmes, hommes ou couples vivant un deuil périnatal, mais aussi à ceux qui traversent...

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