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Pas physique, mental

Hors sujet durant une mi-temps face à Servette, le FCC a diagnostiqué son mal. C'est bien dans la tête qu'un match se gagne ou se perd. Retour de Deschenaux salvateur? Transparent une mi-temps durant contre Servette, le FCC poursuivra-t-il son parcours en dents de scie à Wil? A l'aise à l'extérieur, les Chaux-de-Fonniers doivent en tous les cas fournir une prestation dans la lignée de leur deuxième période face aux Genevois. «Nous étions complètement à côté de la plaque. A domicile, nous n'avions pas le droit de fournir une prestation si catastrophique» se souvient Philippe Perret. «Depuis le banc, on avait l'impression que l'envie n'y était pas, qu'il n'y avait pas de volonté de révolte» note Sven Deschenaux, qui reviendra au jeu après plus d'un mois d'absence.

25 nov. 2006, 12:00
«Les joueurs doivent montrer qu'ils sont fiers de porter le maillot du FCC»

Heureusement, la deuxième période fut d'un autre tonneau. «Nous nous sommes repris en main, relève Philippe Perret. Nous aurions même mérité un point. Il faut retenir cette deuxième période, où nous avons prouvé que nous pouvions bousculer n'importe quel adversaire. Il faut éviter les trous monumentaux que nous connaissons. Le problème n'est pas physique, il est avant tout mental.»

Ce n'est donc pas forcément dans les meilleures dispositions que le FCC se rend en terre saint-galloise. «Quand on perd, la semaine est toujours difficile, surtout que nous n'avons eu droit qu'au terrain synthétique» reprend «Petchon». Une situation qui n'a pas servi la cause de Sven Deschenaux, remis de son début de pubalgie. «Cela fait deux semaines que je m'entraîne normalement, assure le capitaine chaux-de-fonnier. Je suis confiant, même si nous avons un peu «décroché» avec les réalités d'un terrain gras.»

Terrain gras ou pas, le président de la SA, Flavio Ferraria, est descendu dans le vestiaire jeudi. «C'est tout à fait normal, convient le coach. Les joueurs ont pris conscience qu'ils sont passés à côté contre Servette. On se reconnaît dans l'adversité et les gars ont envie de se battre. Ils doivent montrer qu'ils sont fiers de porter le maillot du FCC.» Le capitaine confirme. «Le président nous a fait comprendre que nous devons retrouver la «niaque». Nous devrons faire un gros match au niveau mental. Nous devons savoir nous faire mal pour le coéquipier. Nous voulons montrer que nous ne sommes pas des «loosers».»

«Nous sommes trop gentils»

Si le FCC voyage bien (quatre victoires et deux défaites jusqu'à maintenant), Philippe Perret «a perdu trois points et trois joueurs» le week-end dernier. Perdichizzi, Touré (blessés) et Kébé (suspendu) sont venus rejoindre Yrusta et Bart (blessés) sur la liste des absents. En plus, Fermino (service militaire) ne s'est pas entraîné de la semaine. Dans ce contexte, le retour de Deschenaux tombe à pic. «Nous sommes trop gentils, confirme «Petchon». Il nous manque un leader, capable de pousser un coup de gueule si le besoin s'en fait sentir. Sven possède cette faculté, et cela peut nous faire du bien.» «Nous connaissons des soucis de communication sur le terrain, c'est le gros point qui nous handicape actuellement. Je vais essayer d'apporter un plus à ce niveau. Mais si nous retrouvons un état d'esprit, une vraie cohésion, la concentration nécessaire pour jouer en équipe, les résultats viendront» convient Sven Deschenaux.

«Wil est toujours difficile à manoeuvrer, mais les Saint-Gallois alternent le bon et le moins bon» analyse Philippe Perret. La défaite concédée par les hommes d'Ulrich Forte à Bellinzone (1-0) est donc signe de probable rébellion. Comme celle du FCC... / EPE

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