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Où les creamers peuvent aller se rhabiller face à Godzilla

14 oct. 2010, 08:29

Toucher 7500 francs pour passer six semaines à enduire de crème solaire le dos de naïades ou d'apollons peu vêtus: c'est le job qu'a offert cet été la station balnéaire des Sables-d'Olonne à deux jeunes gens et jeunes filles. Sur le papier, évidemment, ça a l'air sympa. Mais il y a fort à parier qu'en pratique, nos deux «creamers» aient rencontré davantage de succès auprès des touristes sexagénaires, rougeauds et obèses, que des sosies d'Adriana Karembeu ou de Cristiano Ronaldo.

Car ces prétendus «jobs de rêve» ne sont jamais aussi chouettes qu'ils en ont l'air. Prenons ce surfeur chargé de garder durant six mois une île paradisiaque en Australie. Une demi-année sans cinéma, sans écouter un seul concert, sans apéro entre amis ... de quoi devenir neurasthénique. Ou ce mec payé pour tester des toboggans aquatiques dans les piscines du monde entier. Qui dit test dit danger: imaginez que le constructeur, peu soigneux, ait laissé traîner un clou sur le parcours...

Finalement, c'est encore Tim Burton qui a raison: pour le génial réalisateur de «Mars Attacks» ou d'«Ed Wood», grand admirateur de séries Z devant l'éternel, aucune activité professionnelle ne peut surpasser celle de l'acteur qui jouait Godzilla dans les anciennes versions japonaises. Un type déguisé en lézard géant qui passait ses journées à piétiner des maquettes de villes en carton-pâte. Avouez que pour soigner ses nerfs, on peut difficilement rêver mieux.

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