L’Université de Neuchâtel fait face à une nouvelle affaire de plagiat. A la différence, cette fois, que le plagiat n’a pas été commis dans ses murs, mais dans une autre université.
Tout a commencé par les documents que nous a fournis un «whistleblower» – un lanceur d’alerte – selon lequel un professeur de l’Université de Neuchâtel s’est fait l’auteur de plusieurs plagiats dans sa thèse de doctorat, menée dans une haute école d’un pays étranger. Disons-le d’emblée, il ne s’agit pas du professeur Sam Blili, auteur d’un plagiat par négligence (selon l’expression d’un expert) et au centre d’une affaire qui a violemment secoué l’UniNE en 2013.
«Des éléments problématiques»
Sur la base de ces documents, nous avons procédé à des vérifications afin d’établir s’il y a eu plagiat ou non. Nous sommes arrivés à la conclusion que c’est bien le cas: dans cette thèse de doctorat, nous avons trouvé plusieurs...