Le Conseil d'Etat neuchâtelois devra fournir une analyse de la répartition géographique des investissements publics sur les dix dernières années entre l'agglomération de Neuchâtel, les Vallées et les Montagnes.
En adoptant, par 101 voix contre 10 (le groupe UDC s'est désolidarisé du plénum) ce postulat du député chaux-de-fonnier Théo Bregnard, du groupe popvertsol, les députés ont marqué leur volonté de "se baser sur des chiffres réels" pour pouvoir "créer des tableaux de pilotage afin de mieux cibler les prochains investissements" du canton.
"Efficience" ou "égalité"?
Pragmatique, le député chaux-de-fonnier a accepté la version amendée par le PLR. L'auteur du postulat entendait "renforcer une certaine égalité entre les régions". Le PLR, a corrigé le but ultime de la démarche, qui est d'"offrir les infrastructures les plus efficientes à la population neuchâteloise." Reste à savoir, a-t-il néanmoins fait remarquer, ce que l'on entend par "efficience".
Le compromis a plu, sauf à l'UDC, qui aurait voulu que le plénum adopte son amendement qui citait les six districts comme cible de l'étude. Une vision qui a déplu, notamment au Conseil d'Etat, qui a rappelé la pertinence de la subdivision en Littoral/Montagnes/Vallées au moment où la réflexion sur la suppression des districts est plus qu'entamée. Une subdivision reprise, d'ailleurs, du rapport sur la cohésion cantonale adopté il y a deux ans par le même plénum.
Le rédacteur du postulat estime que l'analyse à venir permettra de mieux cibler les prochains investissements du canton et "d'apaiser les tensions (si les investissements sont relativement équilibrés) ou d'y répondre (en cas d'écart trop important)."
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