Alors que l’ex-chef des formations postobligatoires du canton de Neuchâtel, Laurent Feuz, vient d’être interdit d’enseignement pour une durée minimale de cinq ans, à la suite d’une affaire de mœurs, d’autres profs, également jugés déviants, «passent entre les gouttes».
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Leur comportement est pourtant jugé inadéquat, mais pas suffisamment pour être dénoncé administrativement ou pénalement, comme ce fut le cas de Laurent Feuz. Ce faible pourcentage d’enseignants se situe dans ce qui pourrait être qualifié de «zone grise».
Autorité scolaire, collègues, parents ou élèves se plaignent d’eux, des remises à l’ordre sont nécessaires, des licenciements sont parfois même inévitables. Mais rien ne les empêche de pratiquer. Comme dans d’autres corps de métier, en somme, où il existe toujours «des personnes pas faites pour»… A la différence que l’enseignement concerne les enfants et les adolescents.