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Mystères autour du gagnant neuchâtelois de Swiss Lotto

Si le gagnant des 13,4 millions du tirage de mercredi de Swiss Lotto reste toujours anonyme, la Loterie Romande refuse également de dire dans quel point de vente de la ville de Neuchâtel, son billet a été validé. Histoire de garantir la protection de sa sphère privée, explique le directeur général de la LoRo. Le patron des finances neuchâteloises doit s'en pourlécher les babines! Il y a de fortes chances en effet que le gagnant des 13 380 555 francs et 20 centimes du tirage record de mercredi de la Loterie suisse à numéros (rebaptisée Swiss Lotto) soit un contribuable neuchâtelois.

14 sept. 2007, 12:00

On sait en effet que son billet avec les six numéros justes a été validé dans un point de vente de la ville de Neuchâtel. Il se peut cependant que ce soit un citoyen bernois, jurassien, vaudois ou fribourgeois ou encore d'un autre canton, voire un résidant d'un autre pays!

Mais quel est ce point de vente neuchâtelois? A Lausanne, au siège de la Loterie Romande (LoRo), qui distribue Swiss Lotto dans les cantons romands, on refuse catégoriquement de le dire. Même la personne qui tient ce point de vente n'a pas été informée que c'est chez elle que le billet gagnant a été validé.

Pourquoi une telle discrétion alors que chez nos voisins français, les revendeurs du Loto présentent fièrement les billets ayant permis de gagner des sommes importantes à leur guichet? Directeur général de la LoRo, Jean-Luc Moner-Banet justifie cette pratique par le souci de préserver la sphère privée du gagnant. «Dans les pays anglo-saxons», explique-t-il, «on accepte que les gagnants de fortes sommes soient mis en avant. En France, ça se limite aux revendeurs. Chez nous, on fait passer nos intérêts marketing au second plan pour mieux défendre la tranquillité du gagnant.»

Plusieurs dizaines de points de vente de la Loterie romande quadrillent la ville de Neuchâtel. «Si le billet gagnant avait été validé dans un point de vente qui réalise un gros chiffre d'affaires, par exemple dans un centre commercial, à la gare ou dans un endroit très fréquenté, nous l'aurions rendu public», relève Jean-Luc Moner-Banet. «Mais le billet a en fait été validé dans un petit point de vente et le risque que le gagnant puisse être reconnu était trop grand.» /NWI

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