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Zone à bâtir en réflexion

Le Conseil général veut aller de l'avant Poursuivant l'idée de développer leur commune et de la rendre attractive, les autorités exécutives du Cerneux-Péquignot caressent le projet de créer une nouvelle zone à bâtir au sud du village, ce qui nécessiterait la modification des actuelles zones constructibles. La question a été longuement discutée mardi lors de la séance extraordinaire du législatif. Parlant au nom du Conseil communal, Jean-Claude Simon-Vermot a expliqué en préambule qu'il n'y a plus de zones à bâtir au village. Il se trouve qu'il y aurait une opportunité d'acquérir une parcelle de 9000 mètres carrés, avec l'objectif de la dézoner et de la viabiliser.

02 févr. 2006, 12:00

«Le hic, c'est que nos finances ne permettent pas une telle dépense. Nous nous sommes alors approchés du propriétaire, qui s'est plutôt déclaré favorable à notre projet.» Autre son cloche de l'Etat, qui a refusé la demande, précisant qu'il y avait déjà assez de terrain à bâtir dans la commune. Cette réponse a mis en exergue le fait qu'il existe bel et bien plusieurs zones de hameau constructibles avec certaines restrictions. Or, ces zones ne sont pour l'instant pas véritablement investies par leurs propriétaires. «Pour débloquer la situation, nous aimerions pouvoir mandater un urbaniste qui établirait un nouveau plan d'aménagement. Son travail serait de contacter les propriétaires de ces zones de hameau, afin de leur demander s'ils souhaitent conserver l'affectation de zone constructible ou plutôt y renoncer, sans, bien sûr, que ce soit contraignant pour eux. Cette décision aurait l'avantage de libérer du terrain pour d'autres endroits.»

L'idée de l'urbaniste n'a pas véritablement séduit le Conseil général, toujours pour des raisons financières. Toutefois, par sept oui contre un non, il a souhaité que l'exécutif aille de l'avant dans la réflexion.

Non aux panneaux

Les lieux-dits qui ne sont pas signalés ont aussi suscité la discussion. Pour remédier à cette situation, il s'agirait de poser 26 panneaux pour un coût total d'environ 10.000 francs. Le débat a porté sur la réelle utilité de cette signalisation et évidemment sur son prix.

«A l'heure où nous nous battons pour maintenir des acquis, notamment dans le social et la formation, il y a bien d'autres priorités», a lancé Pascal Gauthier. La raison l'a finalement emporté sur les sentiments et la dépense a été balayée par sept non contre deux oui. /PAF

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