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Une 49e saison éclectique concoctée par le Ciné club du Locle

Le comité du Ciné club du Locle a écumé salles obscures et festivals pour sélectionner les quatorze films qui seront projetés au Casino.

02 oct. 2018, 06:30
Les affiches de quatre des quatorze films programmés pour cette 49e saison du Ciné club du Locle.

René Zaslawsky, président du Ciné club du Locle, en est persuadé: «Le Ciné club a une autre fonction que le cinéma. Quant un film sort et qu’il ne rencontre pas son public dans les salles, parce qu’il est plus pointu ou particulier, nous on lui donne une deuxième chance.»

Et au Ciné club du Locle, la 49e  rentrée a sonné, pour les pellicules délaissées comme pour les plus appréciées. Les cinéphiles  ont rendez-vous avec le 7e art dès demain, et tous les mercredis jusqu’au 20 mars.

La maison nous y avait habitué: les 14 films à l’affiche reflètent une belle diversité de styles et de genres. Du vieux, du récent, des larmes, des rires, du documentaire, du romantique, du primé... «The Grand Budapest Hotel», épopée du groom Gustav réalisée par Wes Anderson, ouvre cette saison tout en contrastes. Cette affiche, qui la définit d’ailleurs? «Chaque membre du comité programme un ou deux films», de sorte qu’ils aient tous été visionnés au moins par une personne de l’organisation.

Et quand on est programmateur au Ciné club du Locle, la lumière du jour n’est presque plus qu’un lointain souvenir... «Personnellement, je vois quatre ou cinq films par semaine», détaille René Zaslawsky. «Je vais aussi au festival de Locarno, et j’ai un collègue qui se rend au festival international du film de Saint Sébastien, en Espagne».

Un dimanche thématique

Une assiduité qui permet d’offrir aux spectateurs un programme riche, qui cette année se clôturera par un dimanche consacré au thème de la danse et du théâtre. Deux films seront projetés: «Mr. Gaga», portrait du chorégraphe israélien Ohad Naharin, et l’envoûtant «Tournée», qui conte les aventures d’une troupe de cabaret burlesque. L’exemple d’un film «passé inaperçu à sa sortie. Ça nous permettra aussi de montrer un film en 35 mm», précise le président.

Au rayon des incontournables sélectionnés par le Ciné club: «Manifesto» et ses 13 rôles interprétés par Cate Blanchett, «Larry Flynt», choisi en hommage à son réalisateur Milos Forman mort l’année dernière, ou encore «Fedora» et «Night and The City», deux vieilles pellicules défendues par René Zaslawsky. L’une des dernières occasions de les visionner en salle, car «enSuisse, leurs droits d’exploitation arrivent à échéance».

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