Au sein de l’équipe de Chaux-de-Fonniers, tous ont plus ou moins assuré leurs arrières. Les plus âgés sont les plus à l’abri financièrement. Ils bénéficieront de leur épargne puis de leur rente AVS, et le couple Pellaton conservera son loft chaux-de-fonnier.
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Pour le quadragénaire Stephan Bernhard, en revanche, il s’agit d’un vrai virage, sans assurance. «Je pars avec 5000 francs d’économies, qui me permettront de construire mon habitat et assumer mon quotidien les premiers temps.» Le jeune homme espère ensuite vivre de la vente de son miel et de ses herbes médicinales. «En Suisse, je vis déjà au-dessous du minimum vital. J’ai confiance, je crois en la vie.»
Lui est déjà «dématérialisé», pourrait-on dire. «J’ai commencé à liquider mon ‘musée’ en 2012 avant mon dernier long voyage en Amérique du Sud», explique-t-il. Loin les collections de timbres,...