On a pu le voir déjà sur RTS Un en mars dernier. Il est palpitant, le téléfilm «De l’autre côté», tourné entre Morteau et La Chaux-de-Fonds juste avant la crise sanitaire et diffusé ce vendredi dès 21 h 05 sur France 2.
L’autre côté? La Suisse. «Un eldorado pour les jeunes horlogers en formation à Morteau visant le Graal: un poste de travail dans l’une des firmes prestigieuses des Montagnes neuchâteloises», explique le réalisateur Didier Bivel.
Sauf que, «les places sont chères, les gens tueraient pour y être.» Cynique et violent, ce propos n’est pas pour rien l’une des répliques phares de la fiction, tableau transfrontalier réussi tant il décrit bien le climat qui règne dans l’horlogerie franco-suisse. Elle est prononcée froidement par l’un des personnages, un enseignant imbuvable tant il met ses élèves sous pression.
Maxime (joué par Thomas Doret), à l’atelier de formation en horlogerie et désireux de...