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Plongée dans l'Ecole technique

Les portes ouvertes ont attiré du monde au Cifom-ET, et pas seulement pour leur côté ludique. L'horlogerie regagne du terrain «Un très bon cru», apprécie Paul-André Hartmann, directeur de l'Ecole technique du Cifom, au lendemain d'une journée portes ouvertes très courue. En particulier, le secteur automatisation, qui s'était vraiment donné. Les élèves proposaient un film de 4 minutes 30 d'intense émotion, en «deux dimensions», avec effets spéciaux. On faisait la queue! Les créateurs eux-mêmes s'étaient tellement pris au jeu qu'on n'arrivait plus à les renvoyer à la maison...

12 déc. 2006, 12:00

Le secteur horlogerie aussi a vu défiler beaucoup de monde, à la grande joie du directeur. «L'image de l'horlogerie change de façon extrêmement importante. De plus en plus de jeunes sont intéressés, ils viennent voir avec leurs parents.» Au secteur auto aussi, ils étaient pas mal à s'essayer à la peinture sur tôle. A préciser que l'Ecole technique comprend environ 15% de filles. Un taux qui remonterait, en excluant le secteur auto! Ce qui n'empêche pas qu'il compte une enseignante en peinture automobile...

Côté information, la Haute Ecole Arc ingénierie et la Formation continue tenaient des stands dans le hall. On remarquait aussi la présence de la Fédération suisse des professionnels de la mécanique. «Nous entretenons des relations étroites avec les milieux professionnels», commente Paul-André Hartmann. Quant à savoir si des chefs d'entreprise mettent à profit ces journées portes ouvertes pour venir embaucher des collaborateurs, difficile à dire. Mais «il est clair que les patrons sont intéressés à avoir des contacts avec l'école pour identifier les jeunes candidats».

Ces journées portes ouvertes requièrent certes un gros effort de la part des élèves et des enseignants «mais, en terme d'image, c'est indispensable. Et c'est aussi montrer où passent les investissements des collectivités publiques». / CLD

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