Le secteur horlogerie aussi a vu défiler beaucoup de monde, à la grande joie du directeur. «L'image de l'horlogerie change de façon extrêmement importante. De plus en plus de jeunes sont intéressés, ils viennent voir avec leurs parents.» Au secteur auto aussi, ils étaient pas mal à s'essayer à la peinture sur tôle. A préciser que l'Ecole technique comprend environ 15% de filles. Un taux qui remonterait, en excluant le secteur auto! Ce qui n'empêche pas qu'il compte une enseignante en peinture automobile...
Côté information, la Haute Ecole Arc ingénierie et la Formation continue tenaient des stands dans le hall. On remarquait aussi la présence de la Fédération suisse des professionnels de la mécanique. «Nous entretenons des relations étroites avec les milieux professionnels», commente Paul-André Hartmann. Quant à savoir si des chefs d'entreprise mettent à profit ces journées portes ouvertes pour venir embaucher des collaborateurs, difficile à dire. Mais «il est clair que les patrons sont intéressés à avoir des contacts avec l'école pour identifier les jeunes candidats».
Ces journées portes ouvertes requièrent certes un gros effort de la part des élèves et des enseignants «mais, en terme d'image, c'est indispensable. Et c'est aussi montrer où passent les investissements des collectivités publiques». / CLD