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Par souci d'équité

Certains parents sont prêts à financer des camps de ski à 300 francs, d'autres non. La commune ne veut pas créer un fossé La suspension des camps des écoles chaux-de-fonnières, sous leur forme antérieure, n'en finit pas d'alimenter la rumeur. Remettons les choses à plat. «Effectivement, c'est une mesure douloureuse», confie le conseiller communal Didier Berberat, directeur de l'Instruction publique. Des activités hors cadre n'en sont pas moins maintenues. Elles peuvent prendre la forme de deux jours de ski dans le Jura ou d'un camp vert. «C'est une solution alternative. Elle permet aux enfants de se rencontrer ainsi qu'avec l'enseignant.» Et le conseiller communal de rappeler qu'«on parle des camps de ski, mais il y avait des camps verts aussi. Ça dépendait des enseignants».

18 janv. 2006, 12:00
50 francs par élève

Jusqu'à présent, un camp coûtait environ 300 francs par élève. Cette année, la commune dépensera 50 francs. Une somme maximale de 75 francs sera demandée aux parents. Si certains parents sont prêts à financer des camps à 300 francs, d'autres ne sont pas en mesure de le faire. Du coup, les autorités n'ont pas souhaité que se crée un fossé entre ceux qui pourraient aller au camp et ceux qui devraient y renoncer. «Ce qui est important, c'est que la socialisation des élèves se déroule», dit Didier Berberat. C'est dans ce contexte que s'inscrivent les activités hors cadre.

Un groupe de travail planche actuellement sur les possibilités d'organiser ces activités. Parallèlement, l'Office des sports de la Ville a intégré un autre groupe de travail qui réunit notamment la Commission cantonale des sports. Les écoles rejoindront bientôt cette structure. Il s'agit là d'envisager la possibilité de recourir à l'appui du Fonds cantonal d'aide au sport.

Par ailleurs, sur le plan politique, le Conseil général discutera prochainement d'un arrêté pour augmenter la somme dévolue aux camps. Actuellement, elle est de 50.000 francs, somme votée par le Conseil général dans le cadre du budget.

La suspension des camps permet une économie de 170.000 francs pour la Ville. Didier Berberat est conscient que cette somme est faible par rapport aux difficultés financières de la commune. Cette dernière n'a toutefois pas de postes comptables où des millions d'économies sont envisageables, souligne-t-il.

Ultime précision: les enfants qui n'ont pas de matériel peuvent louer skis, bâtons et souliers pour 40 francs, somme forfaitaire pour la durée des activités hors cadre. / DAD

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