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Les vitraux de Notre-Dame

Les travaux de la paroisse Notre-Dame de la Paix devraient être terminés à Pâques. Six vitraux de l'artiste chaux-de-fonnier Georges Froidevaux ont été posés jeudi. A découvrir dès samedi prochain Même si «le soleil ne tapera pas dedans cet hiver», les nouveaux vitraux de l'église Notre-Dame de la Paix brilleront de mille feux pour la réouverture après travaux, probablement à la messe de Pâques. «On espère, mais c'est dur de donner un délai. Symboliquement, ce serait bien», relève l'abbé Luc de Raemy, curé de la paroisse.

04 nov. 2006, 12:00

Posés jeudi, les six vitraux du reconnu et regretté Georges Froidevaux retrouvent des couleurs. Entreposés dans un dépôt depuis la désaffectation de la chapelle des Saints-Apôtres du Locle - paroisse qui les a offerts -, ils apporteront une touche lumineuse à l'assainissement de l'église. «Ils sont splendides, c'est vraiment une aubaine! On a sauté sur l'occasion.»

Des vitraux sur mesure

Cela a été «difficile de les mettre dans l'église la semaine dernière», car chaque vitrail pèse 350 kilos. Par contre, les mettre en place, c'était du beurre! «C'est passé comme une lettre à la poste, en une demi-journée c'était fait, s'enthousiasme Luc de Raemy. On a eu de la chance, ils sont entrés pile entre nos poutres qui portent la charpente. On dirait qu'ils sont faits pour!»

Ces six vitraux réalisés par l'artiste chaux-de-fonnier Georges Froidevaux sont dédiés aux saints-apôtres Jean, Pierre et Jacques. «Avec du recul», on peut deviner leurs noms sur trois vitraux. «Ça va donner un caractère à l'église.» Cette oeuvre s'ajoute à la liste de réalisations visibles en ville de ce «verrier quasi unique au niveau de cette spécialisation». Comme, par exemple, les mosaïques à l'entrée de la piscine et les vitraux de l'église du Sacré-Coeur.

Encore environ 75.000 francs

«C'est lourd financièrement - une somme de 150.000 fr. -, mais on a conscience de sauver un patrimoine. C'est un plus pour la ville», soulève Fernand Berger. Malgré le risque pris, le président de la commission financière - toujours à la recherche de dons - a «bon espoir de trouver le solde manquant dans les mois à venir», grâce à la récolte de fonds, qui a déjà permis de financer la moitié de la somme.

«Il n'y a pas besoin d'être croyant pour être sensible à la dimension artistique de l'oeuvre, on espère que les gens nous aident aussi dans ce sens-là. Et de les voir matérialisés, ça devrait aussi apporter un plus», lance, avec optimisme, Fernand Berger.

Afin de montrer l'avancement des travaux au public - «avec les nouveaux vitraux, on peut déjà sentir la future ambiance de cette église», glisse Luc de Raemy -, il y aura une journée portes ouvertes samedi prochain. «Les travaux ont pris du retard, mais le gros est fait: l'isolation, le toit et le chauffage. On rentre dans la phase de finition. Il reste à faire la peinture, l'éclairage et installer les bancs.» Les impatients peuvent se réjouir. / SBI

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