«Lorsque nous coupons un arbre, il y a toujours une ou plusieurs raisons.» Jan Boni est l’ingénieur forestier de l’arrondissement de Neuchâtel. Ce mardi 18 mai 2021, il nous a embarqués avec lui dans une des voitures électriques de la Ville, direction Les Ponts-de-Martel.
A 1200 mètres d’altitude, on retrouve le contremaître Pierre-Alain Lüthi, tronçonneuse en mains. «Je chasse la petite bête», rigole-t-il. «Nous sommes ici en plein milieu d’un nid de bostryches typographes.» Cet insecte pond ses œufs uniquement dans les troncs des épicéas.
«Le bostryche vole assez mal. Il se laisse emporter par le vent et se pose sur le premier arbre qu’il trouve. S’il y a beaucoup d’épicéas, comme dans cette forêt, il est sûr de tomber sur le bon», précise Jan Boni.
Pierre-Alain Lüthi vient d’abattre un épicéa attaqué par le bostryche. Photo: Lucas Vuitel
Eliminer les larves
D’où la nécessité de mélanger les espèces dans...