Le concours des taureaux organisé ce samedi par la Fédération neuchâteloise interbovines est l’un des plus prisés par les acheteurs. Ils pourront faire leur marché parmi 99 animaux. «Notre manifestation est la plus précoce dans l’Arc jurassien. C’est un avantage pour celui qui a besoin rapidement d’un taureau pour saillir ses vaches», relève le Bevaisan Laurent Borioli, président du comité d’organisation.
Le retour du sexe
La monte naturelle semble reprendre du poil de la bête après des décennies durant lesquelles l’insémination artificielle dominait le marché de la tête et des jambes. Eleveur de taureaux depuis trois décennies à Martel-Dernier, Maurice Perrin confirme cette tendance. «Les résultats espérés avec l’insémination artificielle ne sont pas toujours au rendez-vous. On évoque un manque de fertilité de la semence qui serait trop diluée. On revient au naturel.»
Cette pratique n’est cependant pas à considérer en termes de concurrence vis-à-vis de...