Personne n'y comprenait rien. Hier matin au Tribunal de police des Montagnes, Annie*, responsable d'un restaurant du Haut, se retrouvait sur les bancs des accusés. Elle avait fait opposition à une ordonnance pénale lui commandant de payer une amende de 1640 francs. La cause: à la suite d'un contrôle du Service cantonal de la consommation et des affaires vétérinaires, les analyses avaient révélé, dans une fine tranche de rosbif prélevée le 18 septembre 2012, la présence de bactéries, dont certaines d'origine fécale, d'autres relatives à une mauvaise conservation de la viande.
"Ça fait 14 ans q...