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Le lycée est admis dans deux réseaux mondiaux

Le lycée Blaise-Cendrars a intégré le réseau d'Ecoles en santé, ainsi que le réseau des Ecoles associées à l'Unesco. Au-delà de ces titres un peu abstraits, des réalisations bien concrètes. Deux nouvelles plaques commémoratives trônent désormais au rez-de-chaussée du lycée Blaise-Cendrars. Elles viennent d'y être installées, avec quelque solennité, pour marquer l'entrée du lycée chaux-de-fonnier dans le réseau des Ecoles associées à l'Unesco et dans celui d'Ecoles en santé.

09 oct. 2007, 12:00

Les Ecoles associées à l'Unesco sont 8000, réparties dans 170 pays, avec toutes les possibilités d'échanges, de rencontres et de collaborations que cela sous-entend. Elles constituent un réseau d'écoles sans frontières, qui s'engagent pour une culture de la paix et pour la compréhension entre les peuples et les cultures. Le but est aussi de transmettre ces valeurs aux élèves et de leur donner les moyens d'agir, continuait le directeur, Patrick Herrmann. Mais le lycée a déjà développé toute une série de projets, dont une plaquette pour les prochaines Rencontres de décembre.

D'autre part, le lycée fait partie du réseau suisse d'Ecoles en santé, explique la sous-directrice Martine Walzer Palomo. En résumé, c'est promouvoir la santé en milieu scolaire, faire de l'école un lieu de convivialité et de bien-être, de prévention et surtout d'accompagnement. En adhérant au réseau suisse, le lycée accepte aussi de s'engager dans la prévention et la détection précoce des addictions.

Concrètement, le lycée collabore étroitement avec la Balise, antenne du Centre de prévention et de traitement de la toxicomanie qui s'occupe plus spécifiquement des problèmes de cannabis et d'alcool. Les éducateurs spécialisés Patrick Kocher et Célia Walther sont membres d'un groupe de pilotage au lycée, groupe qui comprend une dizaine de personnes, dont les deux médiateurs et les professeurs d'éducation physique. Evidemment, le lycée collabore avec des instances variées, comme le Planning familial ou le Centre psychosocial (pour les problèmes d'endettement), le Groupe sida, etc. Mais «la présence de ces deux éducateurs est un plus», souligne Martine Walzer Palomo. «Avant, nous n'avions pas de psychologue, pas de conseiller en éducation, nous nous sentions esseulés». Or, pour les élèves en difficulté, on ne veut pas entrer dans une logique de l'exclusion: «Nous préférons travailler dans l'accompagnement mais, pour nous, il est très difficile d'être à la fois l'instance d'accompagnement et l'instance de sanction. Alors que ces deux éducateurs travaillent sans ingérence. Ils ne nous rendent pas de comptes.» /CLD

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