Ainsi, ce sentier baptisé «Mémoires du Doubs, quatre siècles de vie industrielle au fil de l'eau et du temps» décrit les anciennes industries qui ont fleuri au bord de l'eau avant que l'électricité ne vienne les remplacer: les moulins à farine du Saut-du-Doubs, les laminoirs de la Roche, les forges de Moron, la centrale électrique du Torret, la verrerie de Blancheroche, les scieries de la Rasse... Une brochure vient de sortir de presse et Pierre Deléglise avait aussi monté une expo, à l'entrée du restaurant du Saut-du-Doubs.
Une fête populaire marquait l'événement, tant aux Planchettes qu'au Saut-du-Doubs, sous l'égide de Bernard Mühlemann, président de la commission du tourisme des Brenets. Elle rassemblait invités, autorités et.... marcheurs. Ceux-ci ont suivi le sentier du Saut jusqu'au barrage du Châtelot, après que la conseillère aux Etats Gisèle Ory eut dévoilé le premier panneau. Aussi de la fête, des voyages en roulotte, une torrée géante, des stands de produits du terroir, et de la musique bien sûr, par la grâce de l'orchestre genevois Les Legroup.
Lors de la partie officielle, le conseiller communal brenassier Philippe Rouault se félicitait de voir abouti ce projet en espérant qu'un jour, «Les Brenets deviennent la porte du parc du Doubs!» Même souhait exprimé par Gilbert Hirschy, président précisément de Parc naturel régional du Doubs. «La roue tourne!» lançait-il, évoquant les changements induits au fil de l'eau, entre essor industriel et un exode qui a renforcé le caractère sauvage du site «qui n'a rien à envier aux Montagnes rocheuses».
Vu la raréfaction des énergies fossiles, le député Vert prônait ces énergies disponibles sur le terrain, le bois, l'eau. «Achetez des actions du Doubs. Elles sont bon marché, recyclables, et on peut les respirer à pleins poumons!» / CLD