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Stéphane Finger saute les 1m90 sur «Jaloup de Prin»

Le record des 2m10 du concours Finger n'a pas été atteint samedi passé, à la Puissance de La Chaux-de-Fonds. Donné favori, Stéphane Finger s'est imposé à 1m90 sur «Jaloup de Prin».

13 oct. 2008, 11:54

«Un cavalier courageux, un cheval de la même trempe, et surtout, beaucoup de complicité entre les deux»: Raymond Finger, l'organisateur de la Puissance indoor de La Chaux-de-Fonds, décrivait samedi dernier le cocktail idéal pour survoler les murs relevés de son épreuve phare.

Si tous voyaient dans la paire Stéphane Finger - «Alvaro V» l'alchimie la plus propice à pulvériser le record du concours (2m10), celle-ci a cessé d'opérer après plusieurs refus à 1m90. «Il a bien sauté toute la saison, je ne peux pas lui en vouloir d'avoir eu une baisse de régime à ce moment-là.» Contre toute attente, c'est finalement sur «Jaloup de Prin» que le cavalier du lieu s'est imposé en survolant ce dernier barrage. «Si on m'avait dit que j'allais remporter avec ce cheval, je ne l'aurais jamais cru», avoue Stéphane Finger, qui précise que le courageux selle français que lui a prêté Marc-André Nardin est surtout un spécialiste... de la promenade! ««Jaloup» n'est sorti que cinq fois en concours cette saison, avec seulement deux entraînements par semaine!»

Toujours est-il que le Chaux-de-Fonnier l'aurait bien vu sauter quelques briques plus haut. Mais Sébastien Lair - seul concurrent à l'avoir égalé à ce stade - en a décidé autrement: «Cleo II» aurait aussi eu les moyens de poursuivre à 2 mètres, mais elle n'a que sept ans. Son propriétaire n'a pas voulu qu'elle se fasse peur, ou mal», explique l'écuyer breton de Fenin, qui décrochait le titre de champion romand R pas plus tard que le week-end passé.

La troisième place est revenue à Martin Meijer, qui s'est incliné après avoir aussi passé le cap des 1m80 sur «Lisboys Cavalier». «Ce cheval a beaucoup de sang, ce qui n'est pas toujours facile à gérer, d'autant plus quand il s'agit d'un indoor, où il y a moins de place pour aborder les murs», décrit le cavalier du Cerneux-Veusil, qui apprécie les défis périlleux des puissances pour l'adrénaline qu'ils procurent.

Un goût pour les sensations fortes que partage Sébastien Lair: «Sur le moment, on ne pense qu'à voir de l'autre côté du mur», et Stéphane Finger: «Passée la limite des 1m80, chaque centimètre de plus paraît faire une montagne.» Même s'il aurait préféré aller chercher les 2m10, le Chaux-de-fonnier en aura gravi quelques-unes. /SSA

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