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Soigner son image en restant soi-même

03 juil. 2009, 17:15

«Mordez la vie à pleines dents, elle vous attend.» Face à Jean Messerli, directeur du home L'Escale à La Chaux-de-Fonds, une salle remplie à craquer de lauréats, et surtout de lauréates, impatientes de tenir entre leurs mains le papier auquel elles avaient droit, au terme de trois ans de formation à l'école Pierre-Coullery, entité du Cifom consacrée au santé-social. Des assistantes et assistants socio-éducatifs, des assistantes en soins et santé communautaire et des aides soignantes, tous et toutes prêtes à suivre le conseil de l'orateur.

Encore faut-il franchir le premier obstacle et faire fructifier un savoir-faire (et être) tout frais. Jean Messerli, qui côtoie et emploie des gens des trois professions, a donc délivré quelques conseils sur la meilleure manière de séduire un employeur. «Pour un poste d'aide soignante, nous recevons jusqu'à 50 candidatures», a-t-il rappelé. Ledit employeur est donc forcé d'opérer un tri. «Et vous, vous devrez vous vendre.» Mais se mettre en avant n'est pas jeter de la poudre aux yeux, insiste-t-il. Son conseil: «Soyez vous-mêmes». Comparant l'entretien d'embauche à un acte de vente, il a rappelé aux jeunes diplômés qu'ils étaient à la fois le vendeur et le produit. «Pas soldé ni obsolète». Au contraire... Et pour l'anecdote, il les a invités à faire relire leur dossier de candidature, histoire d'y chasser les fautes d'orthographe!

Jean Messerli a terminé son allocution en incitant ceux qui le pouvaient à compléter leur formation initiale de trois ans. «Saisissez cette chance, c'est plus facile à 20 ans qu'à 40.» Dans l'immédiat, c'est un CFC que leur a remis Vincent Martinez, président de l'Ortra (Organisation romande du travail) santé-social pour Neuchâtel. La pluie qui s'était abattue sur Fontainemelon avait cessé. Les félicitations pouvaient tomber à leur tour autour de la nouvelle volée de titulaires de CFC. /sdx

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