Les trois coups de la compétition seront donnés ce soir à Bevaix, avant de prendre le chemin de Môtiers, La Chaux-de-Fonds, Le Locle et les Ponts-de-Martel. Pour cette 13e édition - «C'est la première Groupe E trans, et cela constitue la plus grande nouveauté» avoue Christophe Otz -, le boss n'a donc rien révolutionné. «Le prix des inscriptions, qui n'avait pas varié depuis quatre ans, a été augmenté de cinq francs pour l'épreuve complète. Cela colle simplement au coût de la vie» justifie-t-il.
Pour le reste, personne ne sera dépaysé. Comme d'habitude, les enfants ouvriront le bal dès 16 heures avant que les grands ne les imitent sur le coup de 19 heures. «Les départs seront à nouveau échelonnés, afin d'éviter les bouchons, relance le boss. Lors de la première étape, c'est toujours un peu la galère pour déterminer qui fait partie du premier peloton. Nous avons opté pour les 25 premiers du classement scratch de l'an dernier et les trois premiers de toutes les catégories. Dès la deuxième étape tout cela sera plus clair.»
Les étapes, parlons-en. «La neige m'a un peu mis en retard» confie Christophe Otz. Toutefois, le patron propose «des parcours les plus accessibles possibles. La longueur varie entre 15 et 19 km et la dénivellation entre 300 et 500 mètres. Par ailleurs, toutes les montées se font par paliers. Il n'y aura pas de Pas-de-Lona. Les 99% des parcours pourront être effectués sur le vélo.»
Si le BCN Tour a battu tous les records de participation, Christophe Otz ne s'attend pas au même résultat pour la Groupe E Trans. «Au contraire de la course à pied, le VTT stagne un petit peu, constate-t-il. Toutefois, la demande est bien là. Les objectifs en terme de participation sont les mêmes que les autres années. Nous attendons entre 1200 et 1500 coureurs.»
Le tragique incident survenu sur le BCN Tour a également fait réfléchir Christophe Otz. «Plus que jamais, la sécurité est au centre de mes préoccupations. J'ai passé encore plus de temps sur le terrain afin de renforcer les mesures. Toutefois, il faut que les coureurs prennent conscience qu'ils ne disputent pas un championnat du monde et qu'ils doivent porter secours en cas de pépin. Cette course se veut populaire et conviviale.»
Pour la première, Christophe Otz a concocté une étape «sans danger. Les 90% du parcours est tracé dans le terrain. C'est ce que les concurrents recherchent. La particularité de ce parcours est qu'il se déroule essentiellement en forêt.» La succession de Philippe Vullioud et de Caroline Barth est ouverte. / EPE