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Les touristes séduits par le potentiel nature du canton de Neuchâtel

Quelles sont les motivations des touristes choisissant de passer leurs vacances dans notre canton? Jeudi dernier, 10h30 à l'Office de tourisme de la Chaux-de-Fonds, trois personnes s'entretiennent en anglais avec l'une des hôtesses d'accueil.

16 août 2011, 16:36

Ce sont des Israéliens. «Nous avons appris que la Chaux-de-Fonds était une jolie ville et un centre horloger important. Nous sommes venus exprès pour la découvrir».

Le tourisme urbain est en devenir mais le fonds de commerce du tourisme neuchâtelois est assuré par la large palette de loisirs de plein air offerte aux estivants. «Le besoin de calme et de nature ressort souvent chez les touristes», relève Jérome Longaretti à Tourisme Neuchâtelois.

L'exotisme du lac
Au contact des campeurs du Locle et de Colombier, nous en avons eu confirmation. Cette famille de Hollandais, rencontrée au camping du Locle, apprécie la région pour son potentiel en matière de cyclotourisme et de randonnée pédestre. Même son de cloche sous la tente voisine occupée par une famille de l'Hérault (F).

Le lac, la marche et la découverte de sites comme le Creux-du-Van ravissent une famille de Manchester séjournant à Paradis Plage à Colombier. Un couple de Baden effectue son deuxième séjour dans ce camping du Littoral pour disposer du «vent nécessaire à la pratique de la voile».

La Riviera neuchâteloise est perçue comme une destination exotique aux yeux de touristes même venus en voisins. Ce monsieur de Morteau en séjour à Colombier parle de «dépaysement». «Le climat est très différent et l'ambiance lacustre vaut bien les plages de la Méditerranée».

A deux pas de là, la famille Gervreau de Lure (Haute-Saône) tient le même discours. «Ce n'est pas très loin. Nous privilégions le temps des vacances plutôt que celui passé sur la route. Il n'y pas de lac comme celui-là chez nous».

L'attrait d'un label
Le canton recèle en effet un gisement touristique vert tout à fait concurrentiel, mais a l'avantage d'être labellisé pour ses itinéraires pédestres et cyclistes sur le plan national.

«La traversée du Jura, que ce soit à vélo ou à pied, emprunte des parcours Suisse Mobile», note Vincent Matthey à Tourisme Neuchâtelois. C'est précisément l'une de ces routes qu'une famille Suisse alémanique a suivi pour faire une halte au Bed and Breakfast, Le Salomé, aux Planchettes.

Un autre public
Les charmes naturels représentent depuis longtemps une valeur sûre à la réputation déjà bien établie, mais le tourisme culturel prend l'ascenseur. C'est «très, très fort» (dixit Vincent Matthey) «Cette clientèle est en expansion, nous sommes en présence là d'un autre public».

Le label Unesco n'y est naturellement pas étranger. Ce créneau devrait encore se renforcer en 2012 puisque un tour opérateur organisera un circuit spécial Unesco intégrant évidemment les villes de La Chaux-de-Fonds et du Locle.

Lors de nos rencontres avec les premiers aoûtiens, peu nous ont dit être venus sur la base d'une motivation culturelle. Ils sont pourtant bien là. La Plage des six pompes, à La Chaux-de-Fonds, en atteste de même que la fréquentation du petit train visitant aussi bien Le Locle que La Chaux-de-Fonds.

Plusieurs de nos interlocuteurs et surtout des Suisses alémaniques ont avoué en outre un intérêt pour la langue française qu'un séjour dans la région leur permet de mieux appréhender.

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