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Les équipes en vedette

Le concours hippique d'Engollon s'est achevé par l'attractif Prix des sections. La société de Cudret-Planeyse s'est largement imposée sur la place du Val-de-Ruz Afin de clôturer en beauté les trois jours de compétition du concours hippique d'Engollon, les différentes sociétés affiliées à l'Association équestre neuchâteloise (AEN) se sont mesurées dans le traditionnel concours par équipes. «Cette épreuve est plus attractive que les concours habituels. C'est très bien pour finir le dimanche» relève France Chiquet, l'organisatrice de la manifestation.

11 juil. 2006, 12:00
Une bonne complicité

Cette édition s'est déroulée avec succès. Le temps s'est avéré clément - hormis quelques gouttes de pluie -, les épreuves furent réussies et le public est venu nombreux. «Cela s'est très bien passé, c'était un bon concours sur tous les points.» L'épreuve par équipes faisait donc office de feu d'artifice. «C'est sympa le fait que toutes les sociétés puissent se mesurer, cela permet de regrouper du monde, note France Chiquet. Cela amène aussi un plus au niveau de l'ambiance, il y a des membres de chaque société qui soutiennent leur équipe.»

L'épreuve a été remportée haut la main par les trois jeunes cavaliers de la société de Cudret-Planeyse. «Nos chevaux ont été bons, on a eu une bonne complicité» lance Aurélie Devaud, qui montait «Comtesse du Fatre». A ses côtés, Ken Balsiger, qui concourrait avec «Dawn Sky», se réjouissait que les «siens» se retrouvent au sommet de la hiérarchie cantonale. «Cela fait plaisir pour la société» soulève-t-il.

Un système original

Le concours s'est déroulé sur deux manches et regroupait neuf équipes formées de trois cavaliers. Pour la première fois, le classement s'est établi sur un système de points additionnés. Chaque obstacle valait le nombre de points de son numéro. C'est-à-dire que lorsque le cavalier et sa monture franchissaient le numéro six par exemple, l'équipe engrangeait six points. Avec en prime un joker sur le huitième et dernier obstacle, qui correctement franchi rapportait seize points.

Ce système, pour le moins original, ajoutait donc à cette épreuve un côté encore plus attractif. «C'est bien, ça change!» soulevait avec enthousiasme Sophie Reichenbach. La cavalière de la société de Cudret-Planeyse s'est fait plaisir sur «Quick Boy», mais elle a surtout dominé les débats aux côtés de ses deux camarades. Sur les 264 points possibles, ils en ont comptabilisé 248! Reléguant le manège Finger à 16 points et la société de Fenin (l'Acef) à 50!

Les trois compères ont donc tous très bien sauté. «Ce qui est le plus stressant, c'est que l'on se doit de bien faire si les autres ont bien réussi» assure Sophie Reichenbach, troisième cavalière de l'équipe victorieuse sur «Quick Boy». Mais en même temps, «ce n'est pas grave si les autres se plantent, on est une équipe, on se soutient!» relativise Aurélie Devaud. En tous les cas, la société de Cudret-Planeyse ne s'est pas plantée à Engollon! / SBI

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