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Le doyen des bouchers se souvient

La petite boucherie de Francy Jeanneret est l'une des rares à subsister en ville. Depuis cinquante ans, leur nombre a été divisé par quatre. Rencontre.

23 avr. 2015, 00:01
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"Quand j'ai commencé le métier, il y avait 17 bouchers au Locle dont deux chevalines. Il n'y en a plus que quatre aujourd'hui..." , explique Francy Jeanneret, entré comme apprenti en 1957 dans la boucherie de la rue d'Aarberg. Avec sa petite boutique d'à peine 20 m2, c'est le seul et unique commerce qui subsiste dans le quartier des Tourelles aujourd'hui. Depuis que cet enfant de La Brévine y est arrivé à 15 ans, il ne l'a jamais quitté, devenant à son tour patron en 1971. Aujourd'hui retraité, il donne encore des coups de main à son fils Pascal qui a repris l'affaire en 1999.

Avec 940 grammes sur la balance, le benjamin des trois enfants du boucher ne pesait, à la naissance, pas plus lourd qu'un rôti pour trois ou quatre personnes. L'appartement familial communiquant avec la boucherie, il apprend à marcher au milieu des jambons et à cinq...

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