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La révolution tranquille des douanes ne fait pas l'unanimité

Mesures d'économies, nouveau droit douanier, accords Schengen: les bouleversements ont été nombreux dans nos douanes ces derniers mois. Il en résulte des changements notoires pour le trafic de marchandises privé et commercial. Quant aux gardes-frontière, leurs prérogatives s'élargissent La nouvelle avait fait l'effet d'une bombe il y a tout juste une année: la direction des douanes faisait savoir que toutes les marchandises commerciales ne pourraient plus être dédouanées au poste des Verrières, et que d'importantes restrictions seraient mises en place dès le 1er janvier 2007. Une entrée en vigueur finalement repoussée au 1er avril dernier, le temps de trouver des solutions pour tous les mécontents. A défaut d'être satisfaits, ces derniers sont aujourd'hui résignés.

24 avr. 2007, 12:00

Après la fronde des commerçants (nos éditions des 1er et 3 mai 2006) et la montée au créneau de l'Association Région Val-de-Travers (ARVT) et de certaines communes (notre édition du 24 août 2006), tout est aujourd'hui rentré dans l'ordre, selon la direction des douanes. «Il n'y a plus aucun problème», déclare Jean-Marc Donzallaz, chef de la section exploitation.

Les mécontents n'ont cependant pas disparu. Même s'il a obtenu une dérogation pour continuer à exporter ses machines agricoles par Les Verrières, Jacques Huguenin reste amer: «Je me suis battu dans l'esprit du Vallon. Les douanes ont allègrement noyé le poisson.»

Michel Zbinden, à la tête d'une entreprise de transport dans le Val-de-Travers, doit exporter sa marchandise via Le Locle et la douane du Col-des-Roches. Une solution que n'a pas choisie Thierry Guizzardi, patron de ZZ-Racing, importateur de pièces de moto à Saint-Sulpice: «Pour l'instant, je fais dédouaner par un transitaire aux Verrières. Mais cela me coûte le double d'avant. Alors je cherche de nouveaux locaux sur le Littoral. Si je dois travailler avec des transitaires qui me livrent, il est préférable d'être à côté d'une autoroute.» / FAE

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