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L'Etat et les villes forment une équipe à quatre pour gagner en efficacité

La politique sportive neuchâteloise doit être plus coordonnée et plus cohérente. Une action commune entre le canton et les villes doit permettre de faire mieux, et pas forcément avec plus. Coordonner, collaborer et gérer les ressources de manière plus efficiente. En sport, ça s'appelle jouer en équipe. Ça tombe bien, c'est précisément en matière de politique sportive que le canton de Neuchâtel et les trois villes ont développé un nouveau concept de collaboration. La conseillère d'Etat Sylvie Perrinjaquet et les trois conseillers communaux en charge des Sports, Pascal Sandoz (Neuchâtel), Jean-Pierre Veya (La Chaux-de-Fonds) et Denis de la Reussille (Le Locle) l'ont présenté hier au stade de la Maladière.

12 févr. 2008, 12:00

Premier effet concret de la nouvelle politique sportive neuchâteloise - dont le coup d'envoi a été donné le 1er janvier: deux comités ont vu le jour. Un comité de pilotage, chargé de la dimension «politico-stratégique», et un comité opérationnel. Leurs missions? Le premier définit la stratégie générale en collaboration avec les associations RUN. Le second met en ?uvre et exécute sur le terrain. Toujours dans une orientation Réseau urbain neuchâtelois.

Pour la conseillère d'Etat Sylvie Perrinjaquet, il fallait que le sport neuchâtelois s'adapte à l'évolution de la gestion d'une branche en constante progression. Il fallait aussi, dans ce contexte toujours plus complexe, redéfinir les missions du canton et des villes. Une fois le principe de partenariat retenu (c'était en mai 2006), un groupe technique s'est mis au travail pour élaborer un premier programme. Les propositions adoptées en septembre dernier touchent cinq domaines: les camps, les activités de jeunesse, les infrastructures, les manifestations et le soutien aux associations et aux dirigeants.

«Nous sommes en général plus intelligents et plus forts ensemble», souligne Jean-Pierre Veya, qui rappelle que La Chaux-de-Fonds n'a pas attendu aujourd'hui pour développer des collaborations. Un seul exemple: le prêt de la Charrière pour que Neuchâtel Xamax puisse y évoluer le temps de construire la nouvelle Maladière. D'autres pistes sont déjà tracées, tant avec Neuchâtel (deux courses à pied urbaines complémentaires et non concurrentes en décembre prochain), avec le canton (les Mondiaux masters de course d'orientation en 2010) ou avec Le Locle, qui ne dispose pas d'un service des sports à proprement parler.

Ce nouveau concept donnera à la Mère-commune la possibilité d'organiser davantage de manifestations de format national, se réjouit l'ancien footballeur Denis de la Reussille. Les comités constitués auront aussi à réfléchir à la modernisation de certains sites sportifs, ajoute-t-il. Quant à Pascal Sandoz, il rappelle que c'est en «partageant ses points forts et ses points faibles qu'on peut progresser».

Une progression financière aussi? «Nous n'allons en tout cas pas modifier le budget 2008», lance Pascal Sandoz. Pour Sylvie Perrinjaquet, la question est surtout de savoir s'il est opportun de mettre davantage de moyens. Le premier objectif s'appelle d'abord efficience. Et les collectivités publiques neuchâteloises n'ont pas l'intention du tout d'instaurer un système «à la française» de soutien massif aux clubs d'élite.

Coup de sifflet final. /SDX

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