Les bons vieux piquets à neige en bois, on n’en verra bientôt plus au bord des routes cantonales neuchâteloises. Leur remplacement par du plastique est d’abord dicté par la rigueur budgétaire. Ce changement surprend pourtant alors que le recours au bois indigène est encouragé.
C’est dans le cadre de l’examen du budget 2020 de l’Etat, mardi dernier au Grand Conseil, que l’annonce a été faite. Le conseiller d’Etat Laurent Favre a répondu au député libéral-radical Damien Humbert-Droz, qui se demandait si les «jalons à neige» en bois étaient appelés à disparaître.
25 000 piquets
Laurent Favre a expliqué que «25 000 piquets sont plantés chaque année au bord de nos routes». La pose peut désormais se faire de manière automatique, à l’aide d’une machine. Cette jalonneuse est particulièrement adaptée à des éléments synthétiques. Malgré son prix d’achat de 80 000 francs, le calcul est vite fait: «Les piquets en plastique...