Elle a échappé à la tutelle au début des années 2000 et fait aujourd'hui des envieux. Pour la neuvième année consécutive, la Ville du Locle présente des comptes forts d'un bénéfice. Celui-ci atteint 1,1 million pour l'exercice 2013. Dans l'escarcelle locloise, les recettes fiscales des personnes morales pèsent 12,8 millions de francs de plus par rapport à l'année précédente. Idem du côté des particuliers, avec une hausse de 1,7 million sur leurs recettes fiscales (dont 0,7 million sur le revenu des travailleurs frontaliers).
Au chapitre des réjouissances, une dette en baisse et une fortune en hausse, et des investissements à hauteur de 12,8 millions qui ont notamment permis de réaliser le terrain synthétique des Jeannerets, financer la rénovation du Musée des beaux-arts, en partie celle de l'Ancienne Poste mais aussi la réfection des immeubles locatifs de la ville.
Satisfaites, les autorités mesurent leur enthousiasme, l'ombre de la péréquation financière planant au dessus des exercices suivants. «Un suivi particulier devra être mené sur le projet de réforme de la péréquation financière qui aura un impact financier important, voire très important, pour la ville, suivant les options retenues.» Des précisions dans l'édition de L'Împartial de jeudi 3 avril.