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Des bus de nuit seront ajoutés pour les festivaliers du Chant du Gros

Depuis une quinzaine d’années, les bus de nuit ramènent les festivaliers à bon port, après des soirées souvent arrosées au festival du Chant du Gros. Vu le succès grandissant de cette offre, elle sera élargie cette année.

06 sept. 2016, 09:53
/ Màj. le 06 sept. 2016 à 12:00
Frédéric Schaller (à gauche) ne considère pas ce travail de nuit comme une corvée.

Le Chant du Gros veille sur ses festivaliers. Il collabore avec l’entreprise Car postal pour les ramener la nuit en toute sécurité. Le service étant littéralement pris d’assaut, il a été revu à la hausse cette année, via un nouveau partenariat qui intègre les Chemins de fer du Jura.

L’avantage des transports en commun, c’est qu’ils permettent de prolonger les festivités. "Certains refont le concert durant le trajet", s’amuse Frédéric Schaller, coordinateur des bus nocturnes à la gare du Noirmont depuis 10 ans durant le Chant du Gros.

Mis en place au début des années 2000, les bus de nuit connaissent une affluence grandissante. «Ces deux dernières années, ils étaient totalement surchargés», témoigne Roland Cattin, coordinateur chez Car postal du service nocturne durant le Chant du Gros. Cette année, l’offre a été élargie grâce à un effort financier du Chant du Gros, des CJ et de Car postal. Il suffit d’être en possession d’une entrée au Chant du’ pour bénéficier de la gratuité sur tout le réseau CJ à l’aller et au retour.

La fête continue

Comme les autres employés participant à l’opération – une cinquantaine de conducteurs et de coordinateurs – Frédéric Schaller ne considère pas ce travail de nuit comme une corvée. Comme lui, les volontaires ne manquent pas. "Il y a quelque chose de particulier, très différent des ambiances parfois tendues que l’on peut rencontrer dans les Noctambus. On sent du respect, les gens sont détendus et l’atmosphère festive." 

Des festivaliers s’installent à côté du chauffeur et chantent dans le micro. "On les laisse faire tant qu’ils n’interfèrent pas avec la conduite."

L'inondation de 2014

Parmi les moments épiques, Frédéric Schaller se souvient de l’"inondation" qui a marqué l’édition 2014. "Il a tellement plu qu’il y avait plus de cinq centimètres de boue dans les véhicules. Certains en avaient jusqu’aux genoux! Les chauffeurs avaient galéré pour nettoyer leur bus avant de rentrer chez eux."

Frédéric Schaller nous livre un secret de chauffeur, qui permet de ménager l’estomac parfois malmené des oiseaux de nuit: "Baisser le chauffage et adopter une conduite souple."

Vendredi et samedi soir, la cadence sera proche de la demi-heure jusqu’à 4h du matin, pour La Chaux-de-Fonds, Le Locle, Neuchâtel, Delémont, Porrentruy, Bienne et Moutier. Une partie des trajets se fera en train, avec correspondance en bus à Glovelier et La Chaux-de-Fonds. Une autre partie se fera entièrement en bus.

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