Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Coup de foudre entre humour et amour dans Le Locle en rose

Le Locle s'est habillé de rose bonbon quatre jours durant pour un minifestival dédié à l'amour. Quatre jours de pur délire, selon les organisateurs, qui n'en reviennent pas. Un film, une soirée slow, des contes érotiques, deux lessives et un souper aphrodisiaques: que du deuxième degré. «Ah! c'est trop d'amour!», soupire Pietro Falce, les yeux battus et le sourire aux lèvres, fatigué mais content. Il faut dire que l'homme et son équipe ont œuvré avec détermination quatre jours durant, pour faire du Locle la capitale internationale de la Saint-Valentin. Un coup d'audace à haut potentiel délirant. Samedi soir, à l'heure du point final à la galerie Tabl'art, il y avait beaucoup de satisfaction, de bons souvenirs et d'idées pour l'année prochaine chez les instigateurs de cette vague douceâtre qui a dégouliné sur Le Locle pour le plus grand bonheur de ses habitants.

18 févr. 2008, 12:00

«Ce qui m'a le plus marqué, c'est la tête des gens lorsqu'ils passaient à côté de l'Hôtel de ville recouvert de ballons roses», rigole Ophée del Coso, organisatrice de cette espèce de festival avec Pietro Falce. Lui, il a été impressionné par la facilité avec laquelle tout le monde est entré dans le jeu, y compris les autorités. «Le jour de la conférence de presse, le Conseil communal siégeait et, comme ils ont été distraits par tous ces ballons roses à la fenêtre, ils sont descendus manger de la barbe à papa avec nous!»

Né d'une rencontre avec la conteuse française Colette Migné (voir l'encadré ci-dessous), ce petit festival a surtout pour vocation de «réunir les gens actifs de cette ville», explique Pietro Falce. «Tout a magnifiquement fonctionné, ce fut une semaine délicieuse!»

La fête a commencé mercredi, avec la projection de «Yes», de Sally Potter, au Casino redécoré pour l'occasion en temple kitsch de l'amour béat. Même les pizzas étaient en forme de cœur. Mélanie Cornu, en charge du ciné club, se félicite de ce début tout en douceur.

Le lendemain, c'est-à-dire le jour J, fut chaud. Très chaud. Soirée slow au Lux: près de deux cents personnes ont dansé joue contre joue sur les mélodies les plus dégoulinantes. «Je n'aurais jamais admis écouter Mike Brant, mais je dois avouer que je connaissais toutes les paroles», rigole Anne Knellwolf, bon génie de la galerie Tabl'art qui accueillait une exposition et un souper aphrodisiaque. Fred et Cathy, en charge de l'organisation de la mémorable soirée slow, n'en reviennent encore pas: «Nous avons presque été victimes de notre succès, nous servions quatre bières à la minute!»

On ne sait pas si, comme l'a affirmé le président de la Ville Denis de la Reussille, Le Locle est la ville de Suisse où il y a le plus d'amoureux. Ce qui est certain, c'est qu'après cette Saint-Valentin, il y en a quelques-uns de plus! /SAB

Votre publicité ici avec IMPACT_medias