Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Clic & Tax comme si vous y étiez

Elle est arrivée dans tous les bons foyers neuchâtelois, avec cette année une innovation de taille: la déclaration d'impôts 2007 est accompagnée du CD-Rom Clic & Tax. Un logiciel qui permet d'éviter gomme, crayon et, surtout, calculette. Nous l'avons testé pour vous. Au final, surprise: pas de bugs mais plutôt une bonne note. On vous le dit tout net: sur la pochette du CD, l'écureuil nous semblait trop joufflu pour être honnête. En plus, avec ses quenottes en bataille, il nous faisait penser à quelqu'un. Mais à qui déjà?...

03 févr. 2008, 12:00

Bref. Plutôt que d'insérer le CD dans notre ordinateur (un modèle classique doté de Windows XP), on a préféré télécharger le truc. C'est aussi possible. En allant sur le site de l'Etat (www.ne.ch) et en suivant l'écureuil, justement.

Après les premiers clics, miracle: le téléchargement, puis l'installation se font sans qu'aucun message d'erreur ne se manifeste. C'est parti! Nous choisissons de saisir les données directement dans le formulaire. Une autre option, à laquelle nous renonçons prudemment, est celle de l'assistant informatique. Méfiance toujours.

Nous voici en terrain connu, avec les champs habituels à remplir: nom, adresse, situation familiale, date de naissance, enfants, etc... Fastoche. Sauf qu'il nous faut cinq bonnes minutes pour voir que le numéro de classement et le numéro de référence réclamés figurent sur la vraie déclaration, version papier, qui était jointe à l'envoi et que nous étions censée ne pas avoir jetée à la poubelle auparavant, flûte, elle est toute tachée de restes de sauce tomate...

Même chose pour le délai de remise: introuvable sur la déclaration électronique. Alors on l'écrit ici: c'est le 26 février. Les retardataires n'auront aucune excuse: le logiciel est génial.

Génial parce qu'on peut remplir ses formulaires dans le désordre. Plus besoin de refaire tous nos calculs si on a oublié d'ajouter les 2fr.75 à récupérer sur l'impôt anticipé de l'annexe 1 (état des titres, livrets d'épargne et autres placement).

Ensuite parce qu'il n'y a plus besoin de calculer soi-même les déductions: on inscrit notre trajet quotidien en voiture (obligatoire, vu un travail aux horaires irréguliers), 230 jours par année, et hop!, le montant apparaît immédiatement dans la case ad-hoc de l'annexe 2, celle qu'on aime bien (dépenses professionnelles, primes-maladie, etc...) Ces déductions sont incorporées à la déclaration principale et tout est recalculé in-stan-ta-né-ment!

Mieux: en fonction de nos données personnelles, le logiciel calcule automatiquement les déductions sociales auxquelles nous avons droit.

Avec, là, un bug de taille, difficilement évitable cependant. Le fait d'être inscrite comme maman séparée avec enfant nous a donné droit automatiquement à la totale des déductions: 7700fr. pour une personne seule avec enfant, et 3000 fr. pour enfant à charge. Et ceci alors qu'à deux reprises déjà, notre taxateur ne nous a accordé que la moitié de ces déductions, sous prétexte que même si c'est nous qui assumons les frais, la garde est alternée. La différence est de plus de 5000 francs. Pas rien. Mais qui sait? La logique de l'ordinateur aura peut-être gain de cause sur celle de notre taxateur?

Nous poursuivons notre voyage dans les pages virtuelles de notre déclaration. Le logiciel nous indique même quelles pièces justificatives ajouter. Avec, en apothéose, un clic magique: celui qui fait apparaître notre impôt total, communal, cantonal et fédéral. On imprime le tout et on le renvoie. Par la poste. Personne n'est parfait.

Au final, donc, pas mal de bonnes surprises. Et l'impression de maîtriser enfin toutes les ficelles de la finance informatique. A côté de nous, Jérôme Kerviel fait figure d'attardé du clavier.

Bon. Montre en mains, on a mis 47 minutes. Et vous? / FRK

Votre publicité ici avec IMPACT_medias