Telle est en substance la conclusion surprenante du mémoire de Master non moins original de Sandra Gogniat, étudiante en sciences économiques à l'Université de Neuchâtel.
La Franc-Montagnarde originaire de Saignelégier s'est essayée à estimer la valeur d'un patrimoine naturel. Un exercice loin d'être loufoque, auquel les économistes s'attaquent de plus en plus souvent, observe aujourd'hui l'alma mater neuchâteloise.
Sandra Gogniat s'est appuyée sur 225 questionnaires retourné par des pêcheurs pour réaliser son mémoire. Son travail entend encourager les autorités à prendre des mesures.
«Dès qu'on envisage de restaurer le Doubs, les coûts nécessaires à l'entreprise viennent tout de suite sur le tapis, s'insurge Sandra Gogniat. Mes résultats visent à contrebalancer la discussion en chiffrant le bénéfice qui découlerait de l'opération», relève-t-elle. /comm-djy