Dans un monde idéal, on devrait pouvoir expliquer comment s’établit le prix du lait. Mais Pierre-André Rohrbach (photo Muriel Antille) lui-même fait le commentaire suivant: «C’est tellement opaque que nous, les producteurs, nous ne savons jamais exactement combien nous allons toucher. C’est un vrai sac de nœuds.»
Celui qui nous parle est actif sur le marché du lait. Agriculteur au Valanvron, à l’est de La Chaux-de-Fonds, il préside deux des entités qui centralisent la récolte et le transport du lait.
Nous nous trouvons à la Centrale laitière de La Chaux-de-Fonds (la seule du genre dans le canton de Neuchâtel), où environ 80 producteurs des Montagnes neuchâteloises apportent leur lait sept jours sur sept. C’est l’une des plus importantes du pays.
Cinq-six centimes
Précision: hormis celui qui est transformé en fromage, l’essentiel du lait neuchâtelois est livré à Elsa-Mifroma, à Estavayer-le-Lac, donc au groupe Migros.
Le prix, donc. On laisse tomber...