«Plus belle la vie». Ce message, affiché ostensiblement sur la porte d’entrée de l’appartement occupé par la famille Robert Matotéa aux Ponts-de-Martel, tranche avec l’insondable douleur qui l’a accablée au matin du 14 novembre 2010.
Le père de ce ménage de deux enfants disparaissait dans l’incendie de la ferme du Joratel qu’il avait lui-même provoqué. Un drame qui a glacé le sang des habitants de la vallée en raison de sa soudaineté et sa violence. Sonia Robert Matotéa accepte aujourd’hui, sept ans après ce tragique événement, d’évoquer sa reconstruction personnelle. Une manière de tourner la page tout en remettant aussi l’église au milieu du village. «Vous savez, après un tel événement, il s’est raconté plein de choses. Nous avons le sentiment quelque part d’être un peu violé.»
L’influence des enfants
La dernière pierre de cette lente et longue guérison a été posée fin avril avec le démarrage...